Le livre 010101 (1971-2015)

Dictionnaires de langues en ligne - deuxième génération

Résumé

Au début des années 2000, des dictionnaires bilingues et multilingues de qualité sont mis en ligne par des organismes de renom, et qui plus est en accès libre et gratuit, par exemple Le Signet, intégré ensuite au Grand dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF) ou encore la base Eurodicautom de la Commission européenne, remplacée ensuite par la base IATE (InterActive Terminology for Europe). Ces initiatives publiques voisinent avec des initiatives privées telles que WordReference.com, lancé en 1999 par Michel Kellogg pour proposer des dictionnaires bilingues gratuits en ligne, ou Google Translate (Google Traduction) qui, malgré ses imperfections, dépanne les traducteurs ne pouvant s’offrir des logiciels de TAO (traduction assistée par ordinateur). Par ailleurs, le site de l’Ethnologue propose un descriptif exhaustif des quelque 7.000 langues vivantes de notre planète.

Dans notre village global, que ferait-on sans les dictionnaires de langues? Créateur du site WordReference.com, Michael Kellogg raconte sur son site en mars 2010: «L'internet a été un incroyable outil ces dernières années pour rassembler des gens du monde entier. L'un des principaux obstacles à cela reste bien entendu la langue. Le contenu de l'internet est pour une grande part en anglais et de très nombreux usagers lisent ces pages alors que l'anglais est leur deuxième langue et non leur langue maternelle. De par mes propres expériences avec la langue espagnole, je sais que de nombreux lecteurs comprennent une grande partie de ce qu'ils lisent, mais pas la totalité.»

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